Les Nuits de Marcolès 2016 « S’enracine, cent racines, sans racine ! »

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LES NUITS DE MARCOLES prennent racines

 « S’enracine, cent racines, sans racine ! »

 20, 21, 22, 23 juillet 2016 pour la 23ème édition

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affiche nuits de marcolès 2016

 

Les Nuits de Marcoles s’enracinent 2016 from Marcolès Animations on Vimeo.

 

 

Pour cette 23ème édition, le comité d’animation a fait appel à David Tormena conteur agenais.

Avec lui, nous évoquerons le temps d’une soirée l’origine de nos racines.

Nous avons recherché dans les contes, le répertoire du conteur et la mémoire des gens du village comment évoquer les racines dans un village du Cantal.

Le sujet est large. Il a été choisi avec l’ensemble de l’équipe constituée par les professionnels et les bénévoles du comité d’animation culturelle de Marcolès.

Nous allons essayer d’évoquer toutes les facettes des racines qui construisent un homme, un caractère, un environnement, un mode de vie. ..

Comme chaque année, nous entraînerons le spectateur dans un univers où se côtoie l’étrange, l’insolite, le fantastique, le mystère, l’humour…

 

David Tormena sera accompagné de conteurs et d’acteurs locaux.

La mise en musique du spectacle sera assurée par  « Les frères locomotive », 3 musiciens qui seront aussi des acteurs durant le spectacle.

L’enluminure architecturale sera assurée par la compagnie « Grimoires en lumières ».

Marie-Claire Bonhommet, graphiste, est chargée de la conception de l’affiche et de la communication.

 

Le succès du spectacle repose aussi sur la mobilisation de nombreux bénévoles ( de 7 à 77 ans) du village sans qui la manifestation serait impossible. En effet, au-delà de l’aspect artistique, ce spectacle est un outil de lien social entre les habitants.

Ce moment fort de la vie Marcolésienne trouve sa place dans la programmation culturelle du Pays d’Aurillac.

 

« Artisan tapissier dans une vie antérieure, David Tormena contera sur le thème “des racines”. Un sujet large, choisi volontairement pour explorer toutes les facettes de ces racines qui construisent un homme, un caractère, un environnement. “Tout le monde devrait y trouver son compte, confirme le Sudiste. Le souvenir qui compose notre environnement, le souvenir d’enfance, ou celui que l’on croit avoir de l’enfance, la fête foraine, l’école…”

David Tormena

En misant sur David Tormena pour animer les Nuits de Marcolès 2016, le comité d’animation culturelle castanhaïre a opté pour un “artisan conteur”. “Oui, je prends l’activité de conte comme une activité artisanale”, confirme le Lot-et-Garonnais. “Un conte se travaille petit à petit. Je ne suis pas un universitaire du conte. Le conteur est sur un chemin, ça évolue tout le temps. Il raconte des histoires selon une mécanique faite de plein de petites choses qu’on vit, qu’on voit, une sensation. On se l’approprie, on met tout ça dans une boîte et il en sort une façon de raconter.” Une façon unique de raconter “des histoires qui nous trouvent. On a beau les chercher, elles ne se laissent pas toutes raconter. Par contre, certaines s’imposent à vous”. David Tormena, intermittent du spectacle, poursuit : “Je suis juste un passeur d’histoire. J’ai mon répertoire, mais ce n’est pas moi qui fait l’histoire, c’est l’histoire qui fait le message.”

Le conteur a commencé en 1988 par la comédie au sein d’une compagnie théâtrale, puis a été constructeur de décors, régisseur son et lumière,… Et c’est la révélation lors d’une rencontre avec un professionnel, lors d’un stage d’initiation à l’art du conte. “À ce moment là, j’ai compris pourquoi je me sentais toujours engoncé, à l’étroit dans le spectacle. Finalement, je tournais autour du conte mais je ne le trouvais pas… Le jour où je l’ai rencontré, j’ai su.” Le public a ainsi fait connaissance avec David Tormena, qui a définitivement épousé le conte, bien qu’il se définisse comme solitaire et “libre”. “En face du mot conteur, je mettrais liberté. Quand on est en osmose avec l’histoire, avec les spectateurs, on est libre. C’est une sensation unique.”

“En avançant dans ce métier, on se construit un univers”, poursuit le conteur, qui réserve aux habitués de Marcolès son personnage “tout frais, créé l’année dernière” : celui d’un garde-champêtre, aboyeur public. C’est lui qui devrait ouvrir le spectacle. L’occasion pour David Tormena, conteur statique, de tester ce personnage : “C’est le public qui va me dire si ça fonctionne. J’aime assez qu’il prenne du plaisir et rie. Le premier travail avant de raconter une histoire, c’est d’entrer en relation avec lui. Sinon, on a cette quatrième dimension du rideau qui est toujours là.

La connivence avec le public, c’est une partie importante pour le conteur. S’il ne s’ennuie pas, s’il a été emporté par
l’histoire, s’il passe un bon moment, c’est déjà pas mal.”
Rendez-vous du 20 au 23 juillet, voir si la magie a opéré.

lien vers page Facebook de David Tormena

 

 

les nuits de marcolès
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Galerie photos :

 

Médias :

– la Montagne 13/02/2016 : article

– l’Union du Cantal :

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