Les Nuits de Marcolès 2010 « A marée haute »

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Editn 2010 : «  A marée haute »

Pour cette 17° édition , le bourg de Marcolès a pris des allures de port de mer !

Sophie Joignant, conteuse d’origine bretonne a plongé le public dans l’univers des contes et légendes de la mer, accompagnée à la harpe celtique par Eva Genniaux et à la cornemuse irlandaise par Tiennet Simonnin ,tandis que la chorale de Gérard Delbos entonnait des chants traditionnels de marins.

L’enluminure architecturale était  conçue par « Grimoires en lumières » et les décors réalisés,comme chaque année, par les bénévoles du comité d’animation.

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Articles de presse :

La Montagne 21/07/2010 - Quand Marcolès prend la mer .

Ce soir et jusqu’à Samedi, les rues de Marcolès s’animeront, à la nuit tombée, au rythme des contes et des chants. Des « ‘Nuits de Marcolès » sur le thème marin.

Cet été les « Nuits de Marcolès » se racontent avec des histoires de marins, leurs mystères et leurs légendes merveilleuses..

Un évènement qui s’ouvre à d’autres cultures.

Avec cette 17ème édition, « A marée haute », le spectateur s’évade un peu de l’univers occitant. « C’est un premier pas » glisse Chantal Montin, secrétaire du Comité d’animation de Macolès », car dans le futur nous imaginons ouvrir cette manifestation à d’autres cultures, avec, par exemple, des contes maghrébins.

Voyage en haute mer.

Au programme ce soir et jusqu’au 24 juillet ? Une escale de trois heures au port de Marcolès. Quatre lieux de contes, des saynètes, de la musique et des chants. Sophie Joignant, conteuse d’origine bretonne, porte ses racines au coeur de la Châtaigneraie. La Compagnies « Grimoires en lumière » illumine des vieilles pierres de ses diapositives, créées spécialement pour l’occasion. Et les musiciens, Eva Gemmiaux et Tiennet Simonnin, notamment, accompagnent les spectateurs tout au long de ce voyage au haute mer. Enfin, les rues de Marcolès résonneront au rythme de chants de Gérard Delbos et de sa chorale.

Des rencontres

Ensuite, les matelots, pirates et mousses d’un soir sont invités à poursuivre le voyage en trinquant et en savourant toasts et gâteaux, avec les musiciens et les conteurs. Ambiances festive assurée pour ce temps réservé au rencontres et aux discussions.

Quatre jours donc, pour prendre la mer, à Marcolès. A noter que chaque soir, pour une bonne écoute, le nombre de spectateurs est limité à 250.

Article de Fanny Delachaux paru dans La Montage du Mercredi 21 Juillet 2010

La Montagne du 23/07/2010.

La cité a gardé le cap, dans la tempête Temps breton sur la première des 17ème Nuits de Marcolès. A la barre, le Comité d’Animation a assuré l’arrivée de ses passagers, à bon port.

« Quand je suis venue à Marcolès, en février, je me suis dit : on dirait un village breton » confie Sophie Joignant, conteuse. Ses rues étroites, en pentes, qui semblent décentre vers le port. Sa place ce l’église située en hauteur. Ses recoins, ses pierres, ses pavés. Et Mercredi soir, les Marcolésiens ont montré qu’ils avaient, le pied marin et des âmes de capitaines.

« Des histoires plus anciennes que le temps »

Car le temps breton était de la partie. Un grondement de tonnerre. Un vent venue des mers et des temps lointains… Et soudain, des trombes d’eau se sont abattues sur les conteurs et leurs passagers. Au son de la corne de brume, tout ce petit monde, plus de 100 personnes tout de même, a été réparti entre la salle polyvalente et l’église, « Qu’ils soient conteurs, musiciens, guides décorateurs, figurants, costumières, cuisiniers, rappelle Christian Montin, Marie de Marcolès, c’est une petite centaine d’habitants qui participe et assure, chaque année, le bon déroulement de la soirée. »

La magie des contes

Dans une telle atmosphère, cette nuit de Marcolès n’a rien perdu de sa magie. Notamment grâce à un zeste d’accent de la Châtaigneraie, pour conter  » de choses plus antiennes que le temps ». La légende de Soizic et de Joseph, ou comment la mer est devenu salée. L’histoire de Jack, tombé sous le charme d’une sirène. Celle de la crêpière maudite, qui vivait à Ploubenec. L’amour impossible entre la princesse Gweba et Charles, un maître l’oeuvre. Ou encore les rêves de Mona Kerbili, la fille d’Ouessan qui épousa un Morgan, fille du peuple qui vivait and des mers. Bien sûr, cette « première nuit à l’intérieur en 17 ans » note Christian Montin, « n’avait pas tout à fait la saveur qu’elle aurait due ». Car les passagers, ce soir-là, ont vue leur voyage quelque peu réduit, d’environ un tiers de son contenu. Ils n’ont pu qu’entrevoir la féerie de la rue de la jetée ou du chemin des brimes. De même qu’ils ont trop eu entendu le choeur aux tonalités bretonnes, porté par la chorale de Gérard Delbos, ainsi que les mélodies de la harpe, de la cornemuse, de la guitare et du violon. Une magie et des tableaux, à ne pas manquer, ce soir encore et demain soir, à partir de 21h30

Article de Fanny Delachaux paru dans La Montage du Vendredi 23 Juillet 2010.

Galerie photos :